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Yasmina KHADRA, les agneaux du seigneur, un formidable appel à la raison.

Sans prétention de vouloir faire le critique, que je ne peux pas prétendre tant ma culture littéraire est malheureusement pauvre, je  vais m’exercer à  vous livrer dans ce billet mes impressions sur ce livre « Les agneaux du seigneur », de Yasmina KHADRA.

Merci à mon ami SPLASHY, grâce à qui j’en suis arrivé à ce billet :) , et aussi pour avoir pu découvrir cet auteur.

J’ai été le spectateur agar d’une plongé dans l’enfer d’une guerre civile, dans sa forme la plus barbare,  ce qui est magnifique dans le récit, c’est qu’il est complètement neutre, on perçoit le point de vue de toutes les parties, aussi bien celui des victimes que des bourreaux.

Au fil de l’horreur, j’ai naïvement espéré que cela ne puisse pas être possible, qu’après tout cela n’est qu’un bouquin, et pourtant ...  

En ce moment sur Canal + beaucoup de film relate de la situation Algérienne. Sur les chaines documentaires aussi, ce livre vous plonge directement dans l’enfer des années d’après 1962  de l’Algérie meurtrie.

Voici quelque extraits du livre, je me permets de vous les livrer tant ils sont, pour certains, criants de vérité :

La chaleur se déhanche sur les pierres surchauffées, appauvrissant l’air et décourageant les initiatives.
Sidi Saïm était le doyen du village. Il en détenait la sagesse et l’autorité morale. Chaque ride sur son front était un verset, chaque poil de sa barbe une prophétie.
Ils portent sur nous des regards méprisants, qualifient notre indignation d’ « extrémisme », notre douleur  d’ « intolérance », notre bonne parole de sédition, et ils nous traitent en ennemis. Et quand nous leurs proposons le livre du seigneur, Ils brandissent Marx, Sartre et Dante, consolident devant nous les remparts de leur DEMONcratie, et dressent contre nous des bourreaux sans merci.
Les poètes ne font pas la guerre. Un peu comme le christ, on les sacrifie pour les bonnes causes. A gauche, c’est Nicolas Ostrovski. Là, Thomas Mann, et l’autre Mohammed Dib. Ces gars là sont des génies. Chaque nation veut se les approprier, mais ils appartiennent au monde entier.
Le poète avait raison : il y a immanquablement une part pour le diable en chaque religion que dieu propose aux hommes ; une part infime, mais qui suffit largement à falsifier le Message et à drainer les innocents sur les chemins de l’égarement et de la barbarie. Cette part du diable, c’est l’ignorance.

A lire de toute urgence, donc !

Commentaires

1. Le lundi, octobre 13 2008, 20:58 par draggi

http://www.vivolta.com/sorties/livr...

2. Le vendredi, octobre 22 2010, 11:08 par diana

thank you!

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